Cher Jacques, que vous dire ? Je n'ai pas envie de polémiquer avec vous sur un film que je n'ai pas vu; néanmoins , votre défense me parait faible mais je peux me tromper; il m'importe beaucoup contrairement à vous que Céline ait été collabo et un antisémite violent ; je ne peux pas lire et encore moins apprécier de telles "oeuvres" ; songez qu'avec le régime qu'ils ont soutenu de la pire manière, TOUTES LES OEUVRES DU PATRIMOINE PROGRESSISTE SERAIENT AUJOURD'HUI INCONNUES!!!!
C'est ma position ; je comprends qu'on en ait une autre mais je doute de la possibilité de me convaincre ; aujourd'hui il est facile de considérer mon attitude comme étroite ; je ne suis pas animé de vindicte mais si vous voyez ce que je veux dire les considérations humanitaires concernant M PAPON me choquent . Bien amicalement OLIVIER GEBUHRER
PS ceci n'épuise pas votre messge ; ils 'en faut de beaucoup; j'y reviendrais.

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Il me semble bien que M. Coulardeau a mentionné dans son premier message, deux antisemitismes. L'un franc, et l'autre par autocensure.. Il est d'ailleurs plus explicite dans le deuxième message. Il nous dit :

" J'ai l'impression que nous vivons depuis cinquante ans un antisemitisme à l'envers a savoir que les pauvres Juifs qui ont ete persecutes doivent aujourd'hui etre proteges . "

Il continue avec :

"et donc que l'on ne peut plus en aucune façon emettre la moindre critique, parler du moindre probleme qui met en cause un juif d'une façon ou d'une autre. On nous impose un communautarisme force."

La moindre critique ?, le moindre probleme ? c'est quoi ? d'avoir assassine le Dieu des Chretiens? ou en tout cas de l'avoir trahi, livre aux Romains.?

Parce que c'est bien le message qui est reçu du film de Gibson me semble-t-il. Mais je n'ai pas vu le film, et d'ailleurs je n'irai pas le voir, et pas en raison de la mise en cause des juifs.

Une representation de Juifs de façon negative ne me fait aucunement peur, pas plus dans le Marchand de Venise, que dans Samson et Dalila, Oliver Twist et autres. Je ne connais pas le livret de la Passion selon Saint Jean, de Bach, Désole.

Et puis M. Coulardeau en rajoute une couche avec :

"Je me moque eperdument des positions politiques de Gibson comme de Céline ou de Giraudoux.".

Concernant Céline et Giraudoux, il me semble à moi qu'il n'y a pas matiere à se moquer.

Céline et Giraudoux ecrivaient il y a plus de cinquante ans en effet. A leur époque que regrette M. Coulardeau on ne connaissait en effet pas l'antisemitisme à l'envers. Il était bien à l'endroit.

Je trouve les propos de M. Coulardeau, et l'insensibilité méprisante qu'il affiche, indignes.

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